Dimanche 26 juin, pour la soirée de clôture, La Défense Jazz Festival nous offre deux très hauts plateaux. L’Afrique toujours et la guitare encore de Keziah Jones, le plus européen des Nigérians, la quarantaine blues, funk, afrobeat, quelque chose de particulièrement subtil entre Fela, Prince et Hendrix. Et la légende du funk George Clinton – rien à voir avec Bill et Hillary, lui c’est plutôt Paint the White House Black –, le gourou psychédélique des groupes 70’s Parliament et Funkadelic, quelqu’un qui traverse les générations, de Sly Stone à Snoop Dogg, en conquérant chaque public par sa générosité et le brio des furieux qui l’accompagnent. Il fêtera d’ailleurs sur scène, à quelques jours près, son soixante-dixième anniversaire. Allez, avant que ne s’éteignent les dernières lumières du week-end : « Happy funky birthday, George ! »
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