[Chronique] Julien Bitoun – Carrots & Peas

Et voici le fameux EP de Julien Bitoun. Après moult aventures ; passage par la case financement participatif (Ulule), puis par l’enregistrement, ensuite par le report de la sortie officielle. Bref aujourd’hui il est là et c’est ce qui nous importe.

Avant de parler de l’EP, permettez moi de vous parlez de Julien, puisque vous ne le connaissez peut être pas tous.

Mr Bitoun, après un Master à Science Po Paris, est tantôt devenu vendeur d’instruments, tantôt journaliste (Guitar Part ; Guitar Xtreme…). De nos jours il sévit comme professeur d’histoire du rock (toujours à Science Po), à iMusic School, et comme responsable pédagogique et commercial chez Woodbrass. Tout ça pour dire qu’il travaille dans la musique.

Voilà maintenant que le décor est planté, je vais pouvoir vous parler de Carottes et Petits Pois. Accompagné par Elvis Chedal-Anglay à la batterie et François C. Delacoudre à la basse et au lap steel.

Les sept morceaux s’enchainent bien, on prend plaisir à voguer entre les styles. Nachos in Badwater nous fait bien sentir l’univers qui est exploré (et nous fait bouger dés le départ). Carrots & Peas se paye le luxe d’avoir un solo signé Ron Bumblefoot Thal ; qui colle parfaitement à l’univers du morceau sans en faire des caisses, ce qui est très rafraichissant.

Le trio ose même nous faire redécouvrir Bill Withers avec une reprise instrumentale de Ain’t No Sunshine, très bien construite, avec un solo de guitare bien bluesy, et même un solo de basse !

On sera également obligé de s’arrêter sur Tarantino, qui démarre avec un joli trémolo, qui nous fait forcément penser au son et à l’ambiance Western Spaghetti de Quentin Himself.

Alors oui c’est court mes amis. On en redemande. Mais ce n’est qu’un EP et il faut tout faire pour ajouter 5/6/7 pistes et avoir un album complet. En attendant il nous a bien mit l’eau à la bouche. Attendons donc la suite.

Pour ma part j’attends de voir ce que ça donne sur scène. Wait and see.

16/20

Florian DESAMI