[Chronique] Oil Carter – Quiet Strength

Aujourd’hui, je me suis fixé la mission de décortiquer pour vous la musique du groupe Oil Carter et plus particulièrement son dernier album : Quiet Strength.

Oil carter, c’est d’abord un groupe de quatre varois, que je suis depuis ses tous débuts, à savoir son tout premier concert – en première partie de Fi(s)cher et P-Troll (pour les connaisseurs de la scène varoise ndlr)

Il est évident que depuis ce petit concert, leur musique a évoluée, c’est ce dont j’aimerais vous parler dans ma chronique d’aujourd’hui. Vous vous en douterez, à l’annonce de la sortie de leur nouvel album, je me suis procuré un exemplaire aussi rapidement que possible. Il fallait que je puisse l’écouter, le digérer, l’assimiler. C’est désormais chose faite. Après mon écoute attentive je peux vous affirmer ce qui suit : l’album est réussi d’un bout à l’autre. Et –encore- mieux que le précédent. Voilà qui est dit.

Je ne vais pas vous décortiquer cet opus piste par piste, bien qu’il le mériterait, mais voici ce que je pourrais en dire dans sa globalité : tu l’écoutes, tu prends une bière ou du Jack (l’abus d’alcool est mauvais pour la santé mes amis), tu bouges. Et surtout ça te prend aux tripes.

L’album démarre par Mad truck Driver, avec un gros son de camion qui démarre. Et c’est exactement ce qu’il va se passer. Le camion, que dis-je, le rouleau compresseur Oil Carter roule avec un son très puissant, qui ne laisse rien au hasard. Dès la première piste, impossible de passer à côté de l’évolution générale du groupe. La voix de Kris, chanteur et guitariste, est plus puissante et maitrisée qu’auparavant. Les solos de guitares ont également changés. Et pour cause : le soliste a changé, ce qui aboutit à moins de solos à la “Slash” et beaucoup plus à la Nils. Quant au couple basse/batterie (Renz/Rom), il est plus carré et propre que jamais.

Cet album est très hétéroclite. Les pistes peuvent passer du violent (Sick Brain), au plus groovy, recéler des harmonies guitares bien Southern (Watch me Away) ; ou bien même un petit interlude, avec un son de Telecaster bien Old School (sur Quiet Strength, qui fait une transition parfaite pour The Way To Kill). Et comment ne pas parler de We Crawl, une sorte de composition vocale, à mi chemin entre un Phil Anselmo des années 90 et un Zakk Wylde énervé, le tout à la sauce Carter.

Bilan : Sur cet album, Oil Carter s’oriente vers de nouveaux choix artistiques avec succès. Du début à la fin, l’évolution globale du groupe, vers plus de maturité, est palpable. A n’en pas douter, s’ils continuent sur cette voie, il y a fort à parier qu’ils finissent en tournée internationale, laissant leur première partie à Metallica.

18/20

Florian DESAMI