En 50 ans de carrière, Eddy Mitchell a imposé un remarquable personnage de crooner rock. Et aura été le président directeur général d’une véritable usine à tubes. M’sieur Eddy, c’est d’abord une voix exceptionnelle, tessiture de rêve, veloutée dans les basses, rude et chaleureuse à la fois. Mais Eddy Mitchell est également un écrivain majeur, capable de faire passer en langue de Molière le message des pionniers du rock’n’roll qui ont tant fait rêver sa génération. Orfèvre des arrangements, celui qu’on surnomme parfois Schmoll a su appuyer sa musique sur les talents d’équipes anglo-saxonnes, allant chercher dans les studios de Nashville le son qui plaira tant à Belleville. 35 albums n’épuiseront pas cette insolente verve définie dès la fin des Chaussettes Noires.
Face A :
Be Bop A Lula, Repose Beethoven, Toujours un coin qui me rappelle, Et
s’il n’en reste qu’un, J’ai oublié de l’oublier, Alice et C’est facile
Face B :
C’est un rocker, C’est la vie mon chéri, À crédit et en stéréo, Sur
la route de Memphis, Pas de boogie woogie et Couleur menthe à l’eau
Face C :
La dernière séance, Le cimetière des éléphants, Vieille canaille,
Comme quand j’étais môme, Lèche-bottes blues et Décrocher les
étoiles
Face D :
Rio Grande, Un portrait de Norman Rockwell, Ma Nouvelle Orléans,
L’esprit grande prairie et Les vrais héros