Aujourd’hui, je m’attaque au cinquième CD de Memories Of A Dead Man (MOADM), intitulé Ashes Of Joy. Donc amis metalleux c’est pour vous.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, MOADM, est un groupe issu d’Ile-de-France. Ses membres, quatre gais lurons nommés Ben Debrun, Pierre Duneau, Tony Garcia et Jef Ertle; définissent eux-mêmes, leur son de Posthardcore et de Metal Ambiant Moderne.
A la première écoute, je dois avouer que j’ai été déstabilisé. Je ne savais pas quoi en penser. Je ne me suis pas ennuyé, mais je n’ai pas eu le coup de foudre. J’ai donc décidé de réécouter les douze pistes dans la foulée. C’est là que beaucoup de choses se sont éclaircies!
A certains moments, j’ai eu l’impression d’entendre Peter Holving (The Haunted), tandis qu’à d’autre, j’ai retrouvé l’esprit des débuts de Chimaira (avec l’album Pass Out Of Existence).
Parfois, au contraire, l’opus s’approchait de tout autre chose. Certainement du fait de l’identité du groupe, laquelle parvient à faire cohabiter des passages très mélodiques, voire lyriques (comme c’est le cas dans Touched With Pensiveness).
Les riffs sont carrés, lourds, mais pas pesants. Mes coups de cœurs sont Melancholia, la chanson la plus longue de l’album (9:39), dont j’ai apprécié la construction globale; Going Out With the Whore’s Saliva, pour ses riffs, plus orientés trash que les autres que ceux des autres pistes. Mon seul regret réside en l’absence de gros solo de guitare, -presque- systématiquement remplacés par des ponts texturisés.
Globalement, MOADM livre ici un album bien finit, cohérent dans son ensemble. A écouter, et sans nul doute à voir sur scène. En espérant cependant, qu’il y ait de l’évolution dans le style de ce groupe.
Bilan 14/20.
Florian DESAMI